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La femme et ses métamorphoses « Les femmes blessées que je suis si souvent amenée à rencontrer .. n’ont elles pas tout simplement oublié de développer de façon harmonieuse cette part d’elles mêmes, celle qui nous permet de mettre en forme, de concrétiser notre richesse intérieure, nos intuitions, nos valeurs profondes qui sans cela resteraient dans les souterrains obscurs à nous en étouffer ? » « A force de brader nos dons véritables, nous pouvons même tomber malades… Le corps est un véritable artiste quand il doit mettre en mots , à sa façon le malaise ; celui qui intervient lorsqu’on s’accroche désespérément à une situation qui ne nous correspond plus ». « C’est là que le virage délicat peut emprunter la voie de la « dépression », cet état qui nous tombe dessus sans crier gare… Il paraît qu’une femme sur dix va la connaître alors que parmi les hommes un sur vingt sera dans ce cas, sans doute parce que la femme s’autorise à accepter sa faiblesse et à effectuer une remise en cause de son monde intérieur ». « Puis un jour la phase de dégel… celle à laquelle on ne croyait plus , va enfin arriver… Il faudra parfois du temps.. Dans les contes c’est la phrase initiatique : « il était une fois » qui nous guide de signes en épreuves jusqu’au dénouement sécurisant ». « S’offrir à nouveau le droit à la parole.. se déverrouiller, exprimer puis dépasser la rage et le courroux.. développer le grain de folie en soi… » « Nous possédons tant de force de vie que nous serons toujours capables avec la patience de transmuter la douleur en perle, loin des diagnostics médicaux qui nous réduisent et augmentent en nous la peur d’être différentes des autres , et notre solitude… ».
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